mercredi 29 décembre 2010

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dimanche 26 décembre 2010

Le marché linguistique au Maroc

LE MARCHE LINGUISTIQUE DU MAROC

Il nous faut donc affronter les deux injonctions
contradictoires : sauver l’extraordinaire diversité culturelle
qu’a crée la diaspora de l’humanité et, en même temps,
nourrir une culture planétaire commune à tous.
                          Edgar Morin, Terre-Patrie

Dans cet exposé, nous tenterons de définir d’une manière succincte la politique linguistique, ensuite nous verrons les variétés linguistiques en usage au Maroc et la fonction sociolinguistique assignée à chacune dans ce marché, afin d’expliciter cette politique menée au Maroc,
La politique linguistique est l'ensemble des mesures qu'un état met pour réguler le champ linguistique au sein d'une société donnée, c'est "un ensemble des choix conscients concernant les rapports entre langue(s) et vie sociale" (L. J. Calvet: la sociolinguistique)
La politique linguistique au Maroc, qui est une politique d’arabisation,  laisse peu de place à l’amazighophonie. Les imazighen, qui constituent une partie importante de la population marocaine, appuient le gouvernement dans sa politique de pragmatisme et de cohabitation linguistique avec le français, mais l’arabisation est un couteau à deux tranchants, car elle se fait toujours aux dépens de l’amazighe. Jusqu’à tout récemment, l’arabisation excluait automatiquement la langue amazighe, puis le discours politique a commencé à changer, car le gouvernement ne peut pas ignorer la part importante des amazighophones.

          
Tout état démocratique doit avoir sa propre politique linguistique qui tienne compte des langues en présence sur son territoire, de leur histoires, des aspirations des locuteurs à s'exprimer librement dans leur langue (s), et à leur donner les moyens de la développer et de participer à l'enrichissement du patrimoine culturel de leur pays. 
Les amazighs sont toujours francophiles parce que le français ne leur nuit pas, contrairement à l’arabe. La politique linguistique actuelle du Maroc, elle consiste à promouvoir l’arabe, sans nuire au français et à ignorer l’amazighe, la langue maternelle d’une partie non négligeable de la population marocaine[1].
L’administration du pays a continué à utiliser le français comme elle l’avait toujours fait, sauf qu’elle distribue maintenant des documents en un arabe classique. Le Parlement respecte le caractère symbolique de l’arabe classique en son sein, sans que cela ne dérange beaucoup de monde dans le pays, sauf les amazighophones. La vie continue comme avant l’indépendance, sauf que l’arabe prend une place qu’il n’avait pas auparavant.
Le champ linguistique au Maroc se caractérise par l’existence  de diverses langues qui constituent une richesse linguistique et culturelle.
 La situation linguistique du Maroc d’aujourd’hui est le résultat d’événements historiques qui se sont succédé à travers les siècles.
A l’origine, le Maroc fut peuplé des Amazighes. Dès l e 13ème siècle avant J.C, le Maroc fut une terre de convoitise passant des Phéniciens aux Carthaginois, aux Grecs puis aux Romains. En 429 après J.C. arrivent les Vandales venus d’Espagne. En 620, le Maroc fut conquis par les Wisigoths et à partir de 681 commença la conquête arabe[2].
1906 - 1912 : après les accords d'Algésiras, la France occupe la majeure partie du pays. En 1912 : le traité de Fès établit le protectorat français. L'Espagne obtient une zone nord (le Rif) et une zone sud (Ifni)[3].
La conquête des arabes à la fin du 7e siècle d’un pays des imazighen  et la colonisation française et espagnole au début de la deuxième décennie du siècle passé, ont eu un très grand impact sur les structures sociales marocaines, et ont, de ce fait, modifié la physionomie de la situation linguistique du Maroc où plusieurs langues se sont trouvées en contact et sont actuellement en perpétuel conflit.
Le champ linguistique au Maroc se caractérise par l’existence  de diverses langues qui constituent une richesse linguistique et culturelle,  cette richesse est le résultat d’événements historiques qui se sont succédé à travers les siècles.
Nous pouvons classer les langues en présence au Maroc en trois[4] :
Ø Les langues maternelles : l’amazighe et l’arabe marocain.
Ø L’arabe classique, langue des institutions.
Ø Les langues étrangères : «le français» [5], l’espagnol et l’anglais.
1-   Les  langues maternelles :
a-     L’amazighe :
L’Islam s’est répandu beaucoup plus vite que la langue arabe et sans qu’il y’ait une quelconque corrélation entre islamisation et arabisation. La géographie du Maroc a été un facteur naturel important dans la sauvegarde de l’entité des imazighens. Alors qu’ils ont été arabisé dans les plaines, les imazighen ont préservé jusqu’à nos jours leur langue us et cotumes dans les montagnes-refuges du Maroc.
Le Maroc, à l’instar des autres pays du Maghreb, connaît une situation sociolinguistique où le contact des langues est omniprésent.
Nous avons  la présence de trois langues nationales : amazighe, arabe dialectal marocain et arabe standard dit arabe classique, dont l’une est officielle (AS), et deux langues étrangères (Français et Espagnole). Ces diverses langues occupent des fonctions sociolinguistiques distinctes.
L’amazighe se répartit en trois variétés régionales avec le Tarifit au Nord, le Tamazight au Maroc central et au Sud-Est et le Tachelhit au Sud-Ouest et dans le Haut-Atlas. Cette langue était exclusivement réservée au domaine familial ou informel entre pairs du même groupe. Près de 50℅ (Boukous, 1995)[6] de la population marocaine est amazighophone parmi lesquels trois quarts sont bilingues amazighe-arabe marocain (Youssi, 1989). Toutes ces langues sont, sinon réellement, du moins virtuellement présentes dans l’univers socioculturel du Marocain.
L’arabe marocain :
L’arabe marocain est la langue maternelle de tous les Marocains non amazighophones. Cette langue est appelée au Maroc « Addarija » (langue courante), et communément qualifiée en français de « dialectale ».Moatassim[7](1974) parlant de l’arabe marocain écrit : « apparenté de l’arabe classique, l’arabe dialectal est une variante au vrai sens du mot. Mais comme le amazighe e, il reste la langue de l’authenticité pour beaucoup de Marocains. » (p.642).
C’est un instrument linguistique essentiellement oral. N’ayant fait l’objet d’aucune standardisation d’aucune nature, il a été «  refoulé dans le domaine de l’impensé »[8] . Les chercheurs distinguent, en générale, trois types d’arabe parlé, selon les régions géographiques. Ainsi, il y aurait des parlers citadins, des parlers montagnards et des parlers bédouins. A ce propos, Boukous fait remarquer que quiconque intériorise les structures morphosyntaxiques de l’un de ces idiomes, ne trouve aucune difficulté à communiquer avec les locuteurs des autres parlers.
L’intercompréhension est donc assurée entre ces différents parlers qui ne constituent en fait qu’un seul idiome : l’arabe marocain.
L’arabe marocain et l’amazighe, dans des variations plus ou moins grandes, sont donc les deux seules langues maternelles des Marocains.
L’arabe dit classique étant la langue officielle du Maroc, se sont les amazighophones qui font des efforts énormes pour apprendre l’arabe marocain.
Le bilinguisme arabo-amazighe est propre au seuls amazighophones, et, rarement, un arabophone tentera d’apprendre l’amazighe parce qu’il ne voit pas la nécessité.
De cette situation, nous dénonçons cette marginalisation de l’amazighe qui est contre le processus de démocratisation de la vie sociale et politique en cours au Maroc.
2-   L’arabe classique :
La langue arabe, dite classique ou littérale, ou littéraire est la langue dans laquelle fut révélé le coran, et dans laquelle s’est exprimée toute la culture arabe.
Lors de l’indépendance, lorsque les dirigeants nationaux ont voulu, par souci d’indépendance culturelle, adopter la langue arabe à la place de la langue française, ils se sont trouvés en face d’une langue mal connue et peu adaptée, alors que la langue française était la véritable langue dominante de l’appareil, principalement l’enseignement et l’administration. C’est cette tentative de restauration de la langue arabe qui constitue le problème de l’arabisation
C’est une langue essentiellement écrite, même si elle peut être utilisée oralement pour la prédication ou l’enseignement. Elle n’est en tout cas jamais utilisée, dans aucun pays, comme langue de la communication spontanée et de l’usage quotidien.
3-    Les langues étrangères : le français, l’espagnol et l’anglais :

a- Le français :
Elle  s’est implantée au Maroc en 1912, avec la colonisation française. Le français était la langue officielle des institutions du régime du protectorat que la France a exercé au Maroc de 1912 à 1956.A l’heure actuelle,  la place qu’elle occupe dans le concert des langues en présence la dote d’un rôle instrumental et culturel. En effet «langue fonctionnelle »[9], c’est par l’intermédiaire de cette langue qu’on accède aux connaissances techniques et technologiques et au savoir scientifique d’une manière générale, c’est la langue de l’ouverture sur le monde moderne, «Langue de culture », elle continue d’être le lien d’une création littéraire[10].
Le Maroc n’a pu envisager de remplacer du jour au  lendemain la langue française par la langue arabe dans ses usages de langue officielle. Bien plus, la connaissance du français s’est élargie à un nombre plus important de citoyens, par suite de l’extension de la scolarisation, qui comporte l’enseignement du français dès la deuxième année de l’enseignement primaire. La mise en œuvre d’une politique d’arabisation, et qui a touché l’enseignement et l’administration a rétrécit son utilisation, mais les secteurs clés de l’industrie et les branches spécialisées de l’enseignement utilisent exclusivement le français, ce qui contribue à faire de cette langue un facteur important de réussite sociale.
La première langue étrangère est enseignée à l’école marocaine publique à partir de la deuxième année de l’enseignement primaire (1heure 30 min par semaine), mais à partir de la troisième année de l’enseignement primaire l’horaire réservé à l’enseignement du français (8 heures par semaine) dépasse celui de l’arabe (7 heures par semaine). Mais l’arabe demeure une langue d’enseignement par excellent (20 heures par semaine).
b-  L'espagnol :
Est présent sur le territoire marocain depuis la chute de Grenade en 1492 et ensuite l'arrivée des Maures et des Juifs chassés d'Espagne. Cette langue est devenue plus «populaire» à la suite de la colonisation espagnole à la fin du XIXe siècle, surtout dans le Sahara occidental.  La conférence d'Algésiras (1906), qui entérinait l'intervention des puissances occidentales au Maroc, reconnut à l'Espagne et à la France des droits particuliers. En dépit de l'opposition de l'Allemagne, le traité de protectorat, finalement imposé au sultan du Maroc, fut signé à Fès le 30 mars 1912. Mais, en novembre 1912, la convention de Madrid plaçait le nord du pays (Sahara occidental) sous protectorat espagnol.
Après l'indépendance du Maroc en 1956, la récupération du Rif au nord, d'Ifni et du Sahara occidental en 1975, l'espagnol perdit beaucoup de sa vitalité. Aujourd'hui, l'espagnol n'a gardé qu'une faible position dans des centres comme Tanger, Tétouan, Nador. Par contre, le Sud demeure encore très influencé par l'espagnol qui est enseigné au secondaire et à l'université en tant que langue étrangère. Dans de nombreux cas, l'espagnol prévaut sur le français dans le Sud.
c-   L’anglais :
Il faut reconnaître que sa position reste encore faible sur le «marché linguistique» marocain, mais sa force augmente lentement et sûrement en raison de son statut au plan international. L'intelligentsia marocaine, formée à l'école anglo-américaine, estime que le français n'a pas le monopole de la modernité. L'anglais pénètre dans des champs traditionnellement tenus par le français, comme l'éducation, la recherche et les médias. Certains croient qu'il faudrait que le Maroc passe de la francophonie à la francophilie et à l'anglophonie, mais c'est sans compter sur la force d'inertie, et les ressources limitées en matière d'éducation (en personnel et en financement).
A l’école marocaine, l’enseignement de la langue anglaise commence à partir du collège, mais Le Livre Blanc[11] réserve  1 heure 30 min par semaine aux apprenants du primaire (5ème et 6ème année de l’enseignement primaire). Pourtant sur la réalité aucun enseignement de cette langue et à ces deux niveaux n’a été fait, comme le cas de plusieurs recommandations de la Charte Nationale d’Education et de Formation qui attendent toujours leur opérationnalisation.
 Les données du marché linguistique marocain sont un ensemble de variétés linguistiques hiérarchisées. La formation  de ce marché est fondée sur les relations de dominance qu’entretiennent les langues en présence.
Le marché linguistique est structuré de telle sorte que les langues non –maternelles, l’arabe classique et le français, occupent des places avantagées dans la hiérarchie des usages linguistiques, alors qu’y sont dépréciées les langues maternelles, l’amazighe et l’arabe dialectal; quant à l’espagnol, il se trouve totalement marginalisé par le français. L’on est ainsi en présence de deux paradigmes, celui des langues fortes, celles qui représentent un capital sémiotique important et qui procurent à leurs détenteurs des profits substantiels, et celui des langues faibles, celles qui ne sont pas reconnues comme légitimes et auxquelles fait défaut le soutien de la logistique institutionnelle. Cependant, la compétition symbolique ne se limite pas à l’opposition de ces deux paradigmes, elle se déploie également à l’intérieur de chacun d’eux; les enjeux de cette compétition sont différents selon qu’elle s’instaure entre les langues maternelles ou entre les langues occupant une position de dominance sur le marché linguistique.
Comment réussir des constructions institutionnelles et politiques endogènes comprises et acceptées des populations sans les traduire d’abord dans les langues parlées et comprises par tous ? Comment, peut-on continuer officiellement à refuser la vérité scientifique qui est partout ailleurs en action, selon laquelle la multiplicité des langues (multilinguisme) n’est pas un obstacle à leur utilisation officielle selon tout simplement les « besoins » de leurs locuteurs ? Pire, tous les linguistes sérieux affirment que le meilleur moyen pour maîtriser les langues étrangères (français, anglais et autres) c’est de commencer l’apprentissage de l’écriture d’abord dans sa propre langue maternelle à l’école.
Le Page (1964 :18)[12] Célèbre linguiste américain répond ainsi : « Quand la langue du gouvernement et de la loi diffère de celle des masses populaires, les plans de développement économique, agricole et industriel sont difficiles à élaborer et encore plus difficile à mettre en œuvre parce que la recherche de base se trouve handicapée par la barrière de la langue ».
A la place de l’arabisation que propose-t-on ? Qu’en est-il de la démocratisation linguistique (où l’amazighe  aura sa place) ?
Pour une mobilité sociale verticale, le français  et l’arabe sont indispensables, par contre l’amazighe demeure dans sa mobilité horizontale, servant fondamentalement à la communication quotidienne. L’amazighe demeure en marge du pouvoir et à l’arabe et au français reviennent le pouvoir et l’administration. Les langues maternelles : l’amazighe et l’arabe marocain sont  à apprendre hors de l’espace officiel : l’école, l’administration, le tribunal…
Au Maroc, la langue officielle, l’arabe, n’est qu’une des langues nationale car l’arabe est différent de la langue des ethnies ; donc, les usagers des autres langues non officielles, étant donné qu’ils sont attachés à leurs parlers autochtones,  sont des victimes d’une brimade permanente[13], et donc céder à la tentation de défendre l’usage de ces parlers par divers moyens, y compris la force.
La politique linguistique marocaine est entrée dans la communication linguistique sur le mode du plurilinguisme, il a en même temps gérée ce plurilinguisme sur le mode de la péjoration. Convertissant la différence en subordination, considérant la langue de l’autre comme inférieure, voire comme non-langue.[14]
Donc,  la politique linguistique marocaine doit prendre en considération l’arabe marocain et  l’amazighe qui constituent les langues maternelles et les langues réellement parlées dans ce pays.  Pour les raisons suivantes :
Ø    Préserver des identités ethniques ;
Ø    Unifier politiquement un pays multilingue ;
Ø    Assurer la paix sociale.

L’État marocain doit  proclamer le multilinguisme officiel : la constitutionnalisation des langues amazighes, langues co-officielles à côté de la langue arabe afin de protéger les langues maternelles de la population marocaine.
Il faut arrêter de croire que le monolinguisme est la seule voie de salut possible à l’échelle d’un pays. Des populations entières peuvent être bilingues ou trilingues[15].


BIBLIOGRAPHIE
1.            Boukous, A. (1995), Société, Langues et Cultures au Maroc : Enjeux symboliques, Rabat : Publications de la Faculté des Lettres de Rabat, Casablanca, Najah El Jadida                                        
2.            IRCAM: Initiation à la Langue amazighe. Imprimiere Al Maârif Al Jadida, Rabat: CAL, 2003;
3.            CHAMI.M (1987), L’Enseignement du français au Maroc, Imprimerie Najah El Jadida, Casablanca
4.            BOUKOUS, A. (1979) Le profil sociolinguistique au Maroc, Culture populaire marocaine, Bulletin économique et social marocain, 40, Rabat B.E.S.M., pp. 5-31. 
5.            Claude, HAGEGE, Le Souffle de la langue, Pp : 177-178

6.            EL GHERBIE.E, Aménagement linguistique et enseignement du français au Maroc : Enjeux Culturels, Linguistiques et Didactiques, 1993, Sté.d’impression la Voix de Meknès, 175 P
7.            Le Livre Blanc(2002), Ministère de l’Education Nationale.
8.            Louis-Jean, CALVET, La Guerre des langues et les politique linguistiques, Hachette Littérature, p, 76
9.            Pascal, Picq et al, La Plus belle histoire du langage,, p.123
10.       http://www.codesria.org/Links/conferences/dakar/guissou.pdf
11.       http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/afrique/maroc.htm



[1] LECLERC, Jacques et Jacques MAURAIS. Recueil des législations linguistiques dans le monde, tome V: «Algérie, Autriche, Chine, Danemark, Finlande, Hongrie, Malte, Maroc, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Royaume-Uni, Tunisie, Turquie, ex-URSS», Québec, Les Presses de l'Université Laval, CIRAL, 1994, 223 p.in http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/afrique/maroc.htm
[2] 700 - 710 : les Arabes conquièrent le pays et imposent l'islam aux tribus amazighes.
[3] Le Petit Larousse 2006
[4] Grandguillaume, G. (1983) Arabisation et Politique linguistique au Maghreb, Paris, G.P. Maisonneuve et Larose, P, 11
[5] le français est devenu plus qu’une deuxième langue au Maroc puisqu’il représente avant tout la langue des affaires, dans la mesure où la France demeure le premier client et fournisseur du Royaume. Cela suppose donc que nos diplômés marocains maîtrisent la langue de Voltaire pour pouvoir répondre aux exigences du marché.
[6] Boukous, A. (1995), Société, Langues et Cultures au Maroc : Enjeux symboliques, Rabat : Publications de la Faculté des Lettres de Rabat, Casablanca, Najah El Jadida                                        
 Cité in : Initiation à la Langue amazighe. Imprimiere Al Maârif Al Jadida, Rabat : CAL, 2003; IRCAM,
[7] Cité dans CHAMI.M (1987), L’Enseignement du français au Maroc, Imprimerie Najah El Jadida, Casablanca
[8] BOUKOUS, A. (1979) Le profil sociolinguistique au Maroc, Culture populaire marocaine, Bulletin économique et social marocain, 40, Rabat B.E.S.M., pp. 5-31. 

[9] el gherbi.e, Aménagement linguistique et enseignement du français au Maroc : Enjeux Culturels, Linguistiques et Didactiques, 1993, Sté.d’impression la Voix de Meknès, 175 P
[10] A titre d’exemple : Tahar BENJELLOUN, Diss CHRAIBI, Abdelkbir KHATIBI, etc, (la liste est loin d’etre exhaustive), ce qui prouve que la langue française reste encore au Maroc, un moyen d’expression et un outil de travail privilégié.

[11] Le Livre Blanc(2002), Ministère de l’Education Nationale.

[12]http://www.codesria.org/Links/conferences/dakar/guissou.pdf(Site consulté le 30/4/2008)
[13] Claude, HAGEGE, Le Souffle de la langue, Pp : 177-178
[14] Louis-Jean, CALVET, La Guerre des langues et les politique linguistiques, Hachette Littérature, p, 76
[15]Pascal, Picq et al, La Plus belle histoire du langage,, p.123

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